Il existe toutes sortes de papas, ceux qui sont comme moi ou comme vous, bref des papas comme nous qui prenons à cœur notre rôle de père parce que nous faisons le choix dans notre couple d’alterner nos disponibilités pour la famille, parce que la vie nous commande de pallier l’absence d’une mère, ou, tout simplement, parce que nous aimons nous occuper de nos enfants.
Balzac disait « Les pères doivent toujours donner pour être heureux. Donner toujours, c’est ce qui fait qu’on est père. »
Depuis que j’ai réorienté ma vie professionnelle et que mon épouse a été appelée à de nouvelles responsabilités lui laissant peu de temps pour gérer le quotidien de notre fils, je donne toute ma disponibilité et ma bonne volonté à Ambroise, petit bonhomme de 6 ans, plein de vie et curieux de tout, et je peux vous assurer que je suis sans doute un des papas les plus heureux !
C’est en lisant la presse féminine que j’ai découvert que l’éducation de nos enfants occupait une grande place dans les rédactions de MARIE-CLAIRE, ELLE ou BIBA qui n’oublient jamais la rentrée des classes, la mode enfantine, les vacances à la mer ou à la montagne et les solutions aux petits maux de l’enfance, alors que dans les titres dédiés aux hommes, pas un mot sur notre relation à nos enfants, comme si nous n’étions que des hommes sans jamais être père ; et pourtant, nous sommes des papas, parfois poules, souvent coqs et toujours formidables. Il nous manque pourtant la confrontation d’idées, des réflexions sur les sujets de société liés à l’enfance ou des suggestions pour partager des moments de pure complicité avec nos enfants. C’est pourquoi, j’ai imaginé ce magazine qui n’est ni militant, ni engagé, ni masculiniste ; il est simplement dédié aux hommes qui sont papas, heureux et fiers de l’être, comme nous, comme moi !
