Je déteste entendre un chien aboyer, cela me renvoie l’image d’un animal le cou pelé, attaché à une corde, qui ne cesse de tourner autour d’un pieu qu’il aurait mieux valu lui enfoncer dans le cœur pour ne plus entendre ses jérémiades canines, insultes au silence de la nature et affront au confort petit bourgeois de ma solitude.

Non, vraiment les chiens doivent servir docilement les gardes-frontière, les douaniers, les chefs-cuisiniers chinois ou les petits vieux esseulés à condition naturellement qu’ils aient subi une ablation des cordes vocales car de toute façon personne ne comprend rien au langage de ces quadrupèdes plus prompts à se bouffer le cul avant de vous lécher la bouche qu’à vous lire le Chasseur français !